Transports lacustres : la flotte de la CGN se renforce

Avec près de 2 500 voyageurs par jour, la desserte lacustre transfrontalière constitue un enjeu majeur pour la Métropole lémanique, mais également pour ses partenaires français.

Pour répondre à une forte demande sur la mobilité transfrontalière par le Léman, le Canton de Vaud et les partenaires français concernés ont signé, en 2019, une convention de coopération. Cette dernière permet de mettre en place une collaboration franco-suisse pour la gestion et le financement à long terme des liaisons lacustres sur le lac Léman. Cette nouvelle dynamique a permis l’achat de deux nouveaux bateaux. Entièrement construits à Lausanne, au chantier naval de la CGN, ces bateaux auront une capacité de 700 places et seront à la fois performants et écologiques, leur consommation énergétique étant réduite de plus de 40% par rapport aux navires actuels. Ils seront mis en service successivement en 2023, puis en 2024.

Un moyen efficace et écologique

Grâce à ses nouveaux bateaux, la CGN va doubler les cadences sur la ligne Lausanne-Evian et augmenter sa capacité de transport pour les déplacements entre les deux rives du Léman. L’usage de la voie lacustre est considéré comme un moyen efficace pour diminuer les nuisances environnementales et répondre aux enjeux climatiques. On estime en effet qu’un voyageur faisant le trajet entre Evian-les-Bains et Lausanne génère 30 fois moins d’émission de CO2 à bord d’un bateau qu’à bord d’une voiture.

Près de 2 500 voyageurs empruntent chaque jour les lignes lacustres transfrontalières, soit 1,25 million de personnes par année. Une progression annuelle de 4% est attendue ces prochaines années.

Chaque jour, quelque 220 000 pendulaires se rendent d’un pôle à l’autre de la Métropole lémanique, pour le travail ou les loisirs.