Face à la hausse du trafic routier, la Confédération finance l’élargissement de l’autoroute de contournement de Genève ainsi que la suppression du goulet d’étranglement de Crissier.
Pour répondre à la forte hausse du trafic routier, la Confédération a créé un fonds fédéral pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA) qui permet une amélioration du système global des transports dans les villes et les agglomérations. Il comprend à la fois des mesures destinées à la circulation routière et à la mobilité douce ainsi qu’aux nouvelles générations de trams. Conduit par l’Office fédéral des routes, le fonds FORTA compte plusieurs projets qui visent à améliorer la fluidité sur le réseau routier de la Métropole lémanique entre Lausanne et Genève.
Faire sauter les goulets
Dans le canton de Vaud, le fonds FORTA comprend la suppression du goulet d’étranglement de Crissier grâce à une augmentation de sa capacité́ autoroutière par l’adjonction de voies et de bretelles supprimant les entrecroisements actuels. En revanche, deux nouvelles jonctions à Ecublens et à Chavannes-près-Renens seront créées et la demi-jonction de Lausanne-Malley sera complétée. Ces mesures permettront également de reporter une part significative du trafic d’agglomération sur l’autoroute pour délester le réseau local, qui sera réaménagé au profit des transports publics et de la mobilité́ douce. Devisés à près de 1,2 milliard, ces travaux sur le tronçon entre les échangeurs de Villars-Ste-Croix, d’Ecublens et la Maladière doivent débuter en 2022 et s’achever en 2031.
Le contournement autoroutier de Morges est également à l’ordre du jour. Pour répondre aux demandes de la Métropole lémanique, la Confédération serait favorable à un financement de 3,1 milliards de francs pour cette réalisation prévue à l’horizon 2040.
Elargir l’autoroute
Du côté de Genève, le fonds FORTA assure le financement de l’élargissement de l’autoroute de contournement entre Perly et Bernex, Bernex et Genève-Aéroport et entre Le Vengeron et Coppet. Il permettra également de cofinancer (à hauteur de 40%) des projets tels que l’extension du tram vers la France, l’amélioration des interfaces des Transports publics genevois ou encore des aménagements en faveur de la mobilité douce et des espaces urbains.